Nouvelle manche entre Caleden et les assurances
Le 18 février 2020 a eu lieu un nouveau report de l’audience qui devait se tenir concernant la procédure entamée par les assurances à l’encontre de la SAEM Caleden. Un bis repetita qui fait grincer des dents CAVD, comme l’exprime Stéphane Chaudesaigues sur son blog.
« 3ème round »
« Cette audience de plaidoirie qui, d’un commun accord entre les avocats des assurances et le juge, devait bien se tenir ce jour, et ce malgré la grève en cours au tribunal d’Aurillac, a été encore une fois repoussée à la demande de Maître Marlé Plante, l’avocate de Caleden », déplore le candidat aux élections municipales de 2020. « Nous en sommes à la 3ème fois », rappelle-t-il.
Une vraie volonté de la part de Caleden ?
« Pourquoi dire que la volonté de Caleden est de rouvrir la partie thermoludique du centre thermal au plus vite et faire l’inverse par l’intermédiaire de leur avocate, en faisant repousser sans cesse les audiences qui permettraient de faire avancer le dossier, et au juge d’y voir plus clair ? » Stéphane Chaudesaigues déplore : « Se gausser des 0,6 % d’augmentation de la fréquentation des curistes en 2019 ne fera pas oublier que ce chiffre ne représente que 14 curistes en plus et qu’il y a 46 000 entrées en moins au thermoludisme – et autant de personnes qui ne sont pas venues à Chaudes-Aigues ».
Une « augmentation » qui montre ses limites
« Il faut aussi rappeler que se féliciter de cette « augmentation » ne fait que mettre en lumière l’incapacité de M. Dolon, l’ancien directeur de Caleden qui, durant 10 ans, a peiné à dépasser les 2 000 curistes annuels », précise l’auteur du billet. « Cela même alors que le centre thermal de Chaudes-Aigues avant les travaux de 2009 faisait 3 000 curistes par an… Et que tel qu’il est conçu aujourd’hui, il pourrait accueillir 4 000 curistes par année ».
Qu’espérer de la nouvelle direction ?
Le Caldaguès conclut : « Se pose donc la question du directeur ou de la directrice de Caleden qui, quand il ou elle arrivera, saura, nous l’espérons, gérer cette entreprise enfin comme elle le mérite, et qu’elle puisse enfin fonctionner à la hauteur des investissements faits, afin que le conseil départemental puisse arrêter de renflouer les caisses pour éviter la faillite ».