LA MONTAGNE – Pourquoi le débat initié par Stéphane Chaudesaigues à Chaudes-Aigues (Cantal) sera-t-il annulé ?

« Pourquoi le débat initié par Stéphane Chaudesaigues à Chaudes-Aigues (Cantal) sera-t-il annulé ? », demande La Montagne le 5 mars 2020. « Le débat public que souhaitait organiser Stéphane Chaudesaigues, l’une des trois têtes de liste de la commune, le 12 mars, avec les deux autres candidats et leurs colistiers, n’aura pas lieu », explique le quotidien régional.

« Une véritable convocation » pour René Molines

« Les deux autres têtes de liste ont […] fait savoir à l’instigateur de la manifestation, qui, joint par téléphone jeudi matin, assurait « ne pas avoir pour l’heure de retour de leur part« , qu’ils ne souhaitaient pas y participer », écrit Isabelle Barnérias. « Pour René Molines, pas question de « participer à un débat organisé par vos propres soins, dans des conditions fixées à votre seule convenance, ce que j’assimile à une véritable convocation« , informait-il dans un courrier envoyé en pièce jointe de mail « dans la nuit de lundi à mardi« , en réponse à celui de Stéphane Chaudesaigues en date du 28 février, reçu en recommandé le 2 mars à la mairie ».

« Je n’ai pas envie de discuter avec lui »

Pour le média, « René Molines [met] en cause tant la forme de la demande que le fond. « De toute façon« , poursuit-il, « j’aurais décliné l’invitation. Je me réfère à la réunion du 4 avril où il [Stéphane Chaudesaigues, ndlr] me hurlait dans les oreilles. Je n’ai pas envie de discuter avec lui« , annonce le maire sortant.

Michel Brousse également forfait

Quid de Michel Brousse ? Le troisième candidat s’est lui aussi justifié : « On privilégie les contacts directs avec les électeurs et on avait décidé de ne pas organiser de réunions publiques. On reste donc invariants à notre décision ».

« Je l’interpréterai comme un aveu de faiblesse »

Stéphane Chaudesaigues a confié à La Montagne : « Il ne s’agit que d’une invitation, cordiale, pour s’exprimer sur certains des sujets les plus importants de notre commune. Pas d’une convocation. On ne se permet pas de convoquer les gens. Ils ne sont pas obligés de venir. Mais s’ils ne souhaitent pas venir, je l’interpréterai comme un aveu de faiblesse. On parle de l’avenir de Chaudes-Aigues quand même ! ».