LA MONTAGNE – Quatorze mois après la fermeture de l’espace thermoludique de Caleden à Chaudes-Aigues dans le Cantal, où en est-on ?
« Dix ans ». C’est avec ce chiffre, tranchant comme un couperet, qu’Isabelle Barnérias ouvre son article en forme de bilan. « Le centre thermal Caleden de Chaudes-Aigues avec son plateau thermal, son espace thermoludique, son offre de soins et son hôtel, vient de passer sa première dizaine », rappelle la journaliste pour le journal La Montagne. Dans son article baptisé « Quatorze mois après la fermeture de l’espace thermoludique de Caleden à Chaudes-Aigues dans le Cantal, où en est-on ? » et mis en ligne le 28 novembre 2019, elle assène : « Un anniversaire que l’établissement aurait pu fêter en grande pompe. Mais le cœur n’y est pas. Et pour cause ! »
« Des planches pourries par la condensation »
« Voilà plus de quatorze mois que l’espace thermoludique n’accueille plus de clients », lit-on dans le quotidien régional. « L’entrée principale a été fermée, l’accueil déplacé, le personnel redéployé sur le reste de la structure, les cabines démontées, le bassin vidé, la laine de verre gorgée d’eau déposée, les arbalétriers, qui laissent entrevoir des planches pourries par la condensation, étayés, le toit bâché… » Les photographies publiées sur la page, et relayées ici par CAVD, sont éloquentes.
« Le pire est derrière nous » ?
À l’heure où Isabelle Barnérias publiait son récit – et à l’heure où notre collectif citoyen le relaie sur son site –, « les travaux, portant notamment sur la réfection totale de la toiture, n’ont toujours pas commencé. Et ne devraient pas l’être avant quelques mois encore ». Et Didier Achalme dans tout cela ? Le président de Caleden « se veut […] rassurant », arguant que « le pire est derrière nous ».
Des attaques ? Non, une défense des intérêts du village
Notre collectif a droit de cité dans le récit de La Montagne. M. Achalme évoque « les attaques qu[‘il a] subies », ce que l’article traduit comme « un sous-entendu à peine voilé envers l’association Chaudes-Aigues [Village] Développement, qui demande sa démission, argumentant que les travaux auraient déjà pu débuter ». Un argument que nous invoquons plus que jamais.